Cendrillon

Cendrillon
« Fallen princess, CINDER », 2017, © Dina Goldstein. Avec l'aimable autorisation de l'artiste.

mardi 29 janvier 2019

CECI N'EST PAS UN APPEL AUX DONS

Chers lecteurs, aimables lectrices, chères lectrices, aimables lecteurs,

Ce besoin compulsif de reconnaissance est vraiment une arnaque ! Même pas un an après le premier tiraillement enthousiaste, la flemme, vieille copine lesbienne de la désillusion, s’amène avec ses gros sabots ! Rien de triste là-dedans au contraire il est réconfortant de savoir que, quoi qu’il advienne, on pourra toujours compter sur cette bonne vieille nature humaine. On râle trop à cause des mauvaises décisions qu’elle nous fait prendre (type destruction de la planète, surpoids etc…) pour ne pas lui reconnaître une certaine ténacité. Bref, parlons de ce blog perpétuellement en chantier. Ce qui est génial, avec un blog, c’est que, grâce à lui, le sentiment de popularité même excessivement relative, n’a jamais été aussi proche de la certitude de l’impopularité. Car, comprenez, les deux sont aussi importants l’un que l’autre. Il peut être très instructif de dégoiser tout seul dans le désert, ça peut même être aussi drôle que de parler à des inconnu(e)s qui se fichent comme d’une guigne de ce que vous pouvez être en train de dire mais qui, poussé(e)s par un étrange élan de charité, découvrent vos majestueuses conneries. J’en appelle ainsi, chers lecteurs et -trices ou vice-versa selon que vous préférez la galanterie ou l’égalité des sexes ou les deux, à interagir pour la première et la dernière fois, rassurez-vous, avec mon ego surexploité. C’est une demande non virtuelle : envoyez-moi par mail le nom des post que vous voulez voir disparaître - fictions, réflexions, afflictions ou autre ; vous avez même le droit de demander la suppression pure et simple de ce blog. Génial non ? Aussi vrai que le sociologue franco-mexicain Michelle Guerrero existe, toutes vos doléances (ça se passe ici aussi) seront prises en compte. J’en profite pour préciser qu’il ne serait pas mal, en fait, de demander la suppression d’un post parce qu’on l’a apprécié : le souvenir et la nostalgie d’une phrase ou d’une idée (d’une illustration) sont souvent plus tendres et vivaces que l’exhibitionnisme constamment renouvelé d’une affreuse page d’écran bariolée façon tie-dye. Vu que je suis infoutu d’activer le gadget abonnement/flux RSS du blog, envoyez-moi un mail, même d’insulte, ça me fera toujours marrer de voir le monde malvoyant de la virtualité s’inviter concrètement dans mon salon. Dites-vous aussi que si ce blog ou une partie de ce blog perdure, c’est que décision a été prise par les plus hautes instances réceptrices de la République française de continuer à infliger au web sa présence fantomatique. Tout ce que je souhaite, c’est de ne pas avoir dissuadé certains d’écrire. Dites-vous que ce que vous écrivez est important pour les autres parce qu’il n’est important que pour vous, et jamais l’inverse. L’éphémère, comme nous le savons tous, n’est pas que du côté de la toile, pour parler bêta. Donc. Pour mon adresse mail, elle devrait vous apparaître si vous cliquez sur mon profil, sinon, c’est que je me suis encore gouré dans la mise en page de Blogger. Ah si. Un dernier truc : si vous avez envie de savoir ce que ressent un réflexologue jetant des cacahuètes savonneuses à un babouin, envoyez-moi un « mot » (vous avez toute latitude) et je publierai un post ad hoc dans les plus brefs délais. Voyez ça comme une sorte de concours sans trophée potentiellement poilant. Sur ce, mesdames ou mesdemoiselles et messieurs…

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