La faux descendue
Quand le ratier des vivants applaudira des mains,
Léguez à l'hiver ma noirceur dispersée
De mes points trop noirs écoeurez un enfant.
Emiettez sur son front ma verge et mes soucis.
Déserts, qui crissez dans votre jaune infini,
Mon vide, à celui des morts, vous l'assortirez
Du paisible grain à l'obscène oasis
Entre l'ancien absent et le futur venu,
La lourde faux du jamais, se relevant, chuchotera :
"Ici comme là-bas, avant tel après, le néant a germé."
Pastiche V, Saint-Lager, le 8.05.2024.